Climat et modèles économiques : la monnaie locale complémentaire

Par Cyril Pinna, étudiant ESTA Belfort, 05/2020

Mots-clés: #Modèles économiques #Monnaies locales complémentaires #Climat #Mondialisation

Le réchauffement climatique est la problématique du siècle, majoritairement tournée autour des conséquences environnementales, nous en oublions sa fondation : celle d’une société fonctionnant sur les bases du productivisme sans vision durable de son système. Est-il possible de repenser notre modèle économique pour une production et une consommation durable ? A travers cet article, nous nous intéresserons aux Monnaies Locales Complémentaires (ou MLC), pour lesquelles nous en expliqueront leur fonctionnement et le modèle économique qu’elles tentent d’impulser. Quel est le lien entre une monnaie et le réchauffement climatiques que nous rencontrons aujourd’hui ? Celui-ci n’est pas explicite mais nous verrons assez vite que ces deux notions sont relativement liées.

Pour cela, nous nous pencherons dans un premier temps sur un modèle vulgarisé de circulation monétaire à échelle macroéconomique pour lesquelles sont soumises les devises nationales/internationales (comme l’Euro, le Dollar, le Yen, le Pounds… etc.) Ces bases permettront de discerner le caractère novateur des MLC et pourquoi celles-ci proposent une vision novatrice du modèle économique actuel, sur les plans économique et social. Dans une seconde partie, nous traiterons de ses caractéristiques économiques, de sa philosophie et des limites auxquelles elle est rattachée. Nous terminerons ensuite par une conclusion fruit d’une réflexion personnelle.

Dans une économie traditionnelle, nous pouvons mettre en lumière trois grands acteurs : les ménages (ou population, que nous pouvons subdiviser en travailleurs et en capitalistes), les entreprises (PME/TPE, GE et les banques) et l’État. Les ménages consomment ce que les entreprises produisent et ces dernières les rémunèrent sous forme de salaire, intérêts ou encore dividendes. Il y a donc un flux monétaire entre ménages et entreprises car la consommation des uns fait le revenu des autres. A cela s’ajoute l’État qui, sous forme de taxe visant à imposer les deux précédents acteurs, va théoriquement réinjecter cet argent dans le publique sous forme d’infrastructure (destinées à la consommation) ou sous forme d’aides sociales, de retraites ou d’autres (destinés aux ménages et aux entreprises).

Circulation monétaire à échelle macroéconomique entre ses différents acteurs étatiques
Source: Heu?reka, 2014

Lorsque l’économie ralentie et que les ménages/entreprises consomment moins, les entreprises ont alors moins de revenus. Comme la consommation des uns fait le revenu des autres, cela impacte le revenu des ménages, le flux de circulation monétaire diminue, expliquant alors le fort impact des crises sur le modèle économique traditionnelle que nous avons aujourd’hui.

Il est bon de rappeler que les ménages et entreprises ne consomment pas l’entièreté de leur revenu : ils l’épargnent. Il convient dès lors d’ajouter ce nouveau flux dans notre schéma. En théorie, les banques possédant l’épargne de ces derniers sont censés la réinjecter sous forme de prêts. On dit alors qu’elles émettent de la dette.

Lorsque les taux proposés par les banques de détails ne plaisent pas, il est alors possible de passer par des Fonds d’Investissements : des entreprises publiques et privées qui réinvestissent leur argent dans des marchés financiers, permettant alors de lier Grandes Entreprises et États aux marchés financiers.

Les importations et exportations donnent une balance commerciale : si nous importons plus que nous n’exportons, il y a alors un flux sortant de masse monétaire, et vice-versa.

Circulation monétaire à échelle macroéconomique entre ses différent acteurs – simplifié Source: Heu?reka, 2014

La brève explication de ce modèle permet de comprendre comment fonctionnent des devises comme l’euro ou le dollar tout en mettant en contraste les différences d’échelles entre économie locale et économie mondialisée, pour laquelle la création de richesse passe par la dette, les intérêts et la croissance. Croissance pour laquelle nous allons nous donner pour objectif premier de produire toujours plus de richesse (le productivisme que nous connaissons aujourd’hui) et pour lequel va découler un besoin de créer des consommateurs pour lesdits produits fabriqués (duquel va découler le consumérisme).

Il convient dès lors d’illustrer cela en comparant l’évolution du PIB mondial (afin d’illustrer la somme de la production des richesses mondiales) et les rejets de gaz à effet de serre (GES) en équivalent CO2 entre 1970 et 2012, à échelle mondiale. Le PIB (Produit Intérieur Brute) est « un indicateur permettant de quantifier la valeur totale de la production de richesse annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l’intérieur d’un territoire) » (Wikipédia, 2020). Le PIB mondial désigne alors la somme de toutes ces productions de richesses.

Les GES sont des composants gazeux absorbant une partie des rayonnement infrarouges terrestres, responsable notamment du phénomène de réchauffement climatique (Wikipédia, 2020).

PIB Mondial (en $ courant) de 1970 à 2012
Source: La Banque Mondiale, 2018
Émission totale de Gaz à Effet de Serre (kt d’équivalent CO2) entre 1970 et 2012
Source: La Banque Mondiale 2014

D’après la figure 3, nous pouvons voir que le PIB mondial de 1970 à 2012 a été multiplié par 7, tandis que les rejets de CO2 ont été multipliés par 2,5. En 1970, alors que le PIB mondial était de 2 965 milliards de $ pour des rejets équivalent à 14 800 000 kt de CO2, la production de richesse pour une tonne de GES se chiffre à 200,48$/t. Alors qu’en 2012, pour un PIB mondial de 75 085 milliards de $, et un rejet de 35 470 000kt de CO2, nous avions produit 2116,80$/t CO2 (calculs de l’auteur).

Calculs du coût en $ courant du rejet de GES (en $/t d’équivalent CO2)
Source: La Banque Mondiale 2014

Nous pouvons alors observer plusieurs choses : d’une part, il nous est possible aujourd’hui de produire plus de richesses en rejetant moins de GES que dans les années 70. Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment les innovations technologiques environnementales, les choix politiques en la matière, ou encore les différentes taxes sur le rejet de GES. De l’autre, nous remarquons sur la figure 4 des pics de ralentissements d’émissions de GES en 1983, en 2003 et en 2008, correspondant alors respectivement à la grande récession de 1980 (Universalis) ayant alors touchés les pays de la Triades, au krach boursier survenu peu après 2000 avec l’explosion de la bulle internet (Wikipédia, 2020) et à la crise des Subprime (Wikipédia, 2020. Il semble alors exister une corrélation entre la production de richesse symbolisé par le PIB et le rejet de GES, mais celle-ci n’est pas linéaire et les ratios de production de richesses par tonnes de GES ont aussi évolués (nous observons un décuplement du coût de la production de richesse par tonne de GES émis). Nous pouvons alors mettre en relation une intime corrélation entre richesses produites et rejets de GES, dont plusieurs facteurs (énoncés précédemment) d’optimiser les premiers (PIB) pour amenuiser ces derniers (GES).

Jusqu’où peut-on continuer de croître et quand toucherons-nous les réelles limites acceptable dans les rejets de GES ? Nous est-il possible de repenser un modèle économique dans lequel croissance et dynamique territoriale vont de pair avec les logiques environnementales ? Nous vous proposerons dès lors de nous intéresser au modèle économique insufflé par les monnaies locales complémentaires (MLC), pour lesquelles nous en expliquerons leur fonctionnement, philosophie ainsi que leurs limites.

Qu’est-ce qu’une MLC et à quoi sert-elle ?

« Une monnaie locale est une monnaie complémentaire de la monnaie officielle, l’euro. Toutes les monnaies locales sont adossées à la monnaie nationale. Une monnaie locale ne peut être utilisée que sur un territoire restreint : ville, région… Elle est mise en place par une association qui en assure la gestion avec l’aide d’un établissement financier. […] » (économie.gouv.fr, 2018).

Un groupe de citoyen se rassemble, décide de ses conditions d’utilisations puis la diffuse sur un territoire qu’ils auront préalablement établis. C’est ainsi qu’est créée une MLC, loin du système d’émission de monnaies des banques centrales, elles ont pour vocation de donner une vision plus humaine à l’économie, notamment en favorisant les échanges entre ses acteurs (PME, TPE, artisans… etc.) mais aussi en façonnant une nouvelle manière de voir le commerce.

Théoriquement, la MLC n’a nullement vocation à remplacer la monnaie nationale (economie.gouv.fr, 2018), elle va au contraire chercher la complémentarité (contrairement aux Systèmes d’Échanges Locaux, autre manière d’échanger dans lesquels l’unité de monnaie n’est pas convertible et dont la complémentarité monétaire n’est pas inhérente au système.) Le Franc WIR, mis en place en Suisse en 1937, agit malgré lui en tant que stabilisateur économique (Maison des Sciences de l’Homme – Paris Nord, 2015). Lorsque l’économie du pays se porte bien, ses entreprises commercent avec la monnaie officielle (CHF). Dans le cas contraire, celles-ci vont alors commercer en WIR. Nous pouvons donc nous demander les raisons qui poussent ses entreprises à changer de monnaie lorsque la situation économique n’est plus propice aux échanges.

Contrairement aux grandes devises, les MLC sont fondantes : leur taux d’intérêt négatif ne permet pas aux citoyens de la conserver longtemps. Cette propriété évite l’épargne et l’encourage à la circulation. Dans le schéma précédent de la circulation monétaire à échelle macro-économique, il nous est possible de comprendre qu’en cas de crise, les ménages/entreprises consomment moins et comme la consommation des uns fait le revenu des autres, le flux diminue et l’argent circule de moins en moins. Or avec une telle propriété, la garder n’en résulterait qu’une perte de valeur et il y a tout intérêt à ce que celle-ci soit dépensée (ADECNS, 2015).

Emportée par la crise des Subprime de 2008, la Grèce s’est vue fortement impactée aussi bien économiquement que socialement (Le Monde, 2010), résultant alors une perte de confiance dans leur monnaie nationale (l’euro). Néanmoins, comme toutes monnaies, un besoin de convertir des biens en unités de valeur échangeable s’est fait ressentir. Impulsé par ce besoin, les citoyens de la ville de Volos prennent l’initiative de créer en 2012 le TEM (Mediapart, 2013), une MLC adossée à l’euro (1 TEM = 1 Euro) dont chaque participant se voit doté d’un compte TEM répertoriant les transactions réalisées (débit, virement) et ce de manière totalement transparentes (soit visible de tous). Cette initiative a réussi à redonner de l’importance aux échanges entre habitants et petits artisans dans un environnement économique fortement fragilisé. La circulation d’une MLC au sein d’une économie est vectrice de création de richesse (là où le modèle économique sur lesquelles les devises traditionnelles la créent à travers l’épargne, la dette, les taux d’intérêts…). Il convient dès lors d’illustrer ce propos : prenons l’exemple d’une économie constituée de cinq acteurs, dans laquelle circule 100 unités d’une MLC quelconque.

Modèle simplifié de circulation monétaire
Source: inspiré du modèle présenté par le site internet ADECNS 2015)

Dans cet exemple, le maraîcher va manger de la viande au restaurant, que ce dernier aura acheté au boucher. Celui-ci se fourni chez l’éleveur, qui va nourrir son bétail de restes alimentaires produit par l’épicier. Par la même occasion, l’éleveur va acheter des biens de consommation à usage personnel chez lui. L’épicier va se fournir chez le maraîcher en légumes et autres bien divers. Mais l’épicier va aussi se fournir chez le boucher et manger au restaurant, tout comme le restaurant va se fournir chez l’épicier et le maraîcher.

Ainsi, l’utilisation des MLC revient à faire des choix implicites sur la manière dont nous voulons consommer : voulons-nous consommer des produits issus de petites productions locales à travers des marchés de proximités, ou préférons-nous le confort et la centralisation de produits mondiaux dans un seul et même supermarché ? Voulons-nous développer un marché mondial de la vente en ligne ou redynamiser un espace économique local soumis à des logiques différentes ?
Cette philosophie de consommation est aussi l’une des grandes limites quant à l’expansion des MLC, en plus de problèmes financiers/de liquidités que peuvent entraîner le développement de ces projets (Triangle UMR 5206, 2014). Les coûts de maintenance de ce type de structure peuvent se révéler supérieure à la masse monétaire même de celle-ci (en particulier lorsqu’elles ne trouvent pas assez d’acteurs B2B et B2C pour commercer, (Institut Veblen, 2014). On attend de ces structures qu’elles soient financièrement autonomes (la dépendance à un organisme tiers est dangereuse et pose des soucis de « souveraineté » économique). De plus, ces projets s’inscrivant dans une logique long terme et soucieux de transformation, se heurtent au caractère « court-terme » de leur financement (Institut Veblen, 2014).

Pour impulser une économie à échelle humaine, une monnaie ne suffit pas : il ne s’agit là que d’un support utilisé par un collectif de citoyens conscients des enjeux économiques et sociaux de leur territoire.

Dans cet exemple, le maraîcher va manger de la viande au restaurant, que ce dernier aura acheté au boucher. Celui-ci se fourni chez l’éleveur, qui va nourrir son bétail de restes alimentaires produit par l’épicier. Par la même occasion, l’éleveur va acheter des biens de consommation à usage personnel chez lui. L’épicier va se fournir chez le maraîcher en légumes et autres bien divers. Mais l’épicier va aussi se fournir chez le boucher et manger au restaurant, tout comme le restaurant va se fournir chez l’épicier et le maraîcher.

Loin de moi l’idée de penser que les monnaies locales complémentaires sont le remède ultime contre les maux que causent les institutions financières et le productivisme qui en découle, celles-ci constituent néanmoins une piste de réflexion intéressante qui ont fait leurs preuves à travers plusieurs exemples là où leur tissu économique local se retrouvait fragilisé. Celles-ci dépendent d’une philosophie de vie et d’une manière de consommer propre aux citoyens voulant pérenniser l’idée d’une société durable, locale, humaine et écologique. Combien de personnes seraient réellement prêtes à sacrifier le confort qu’offrent les grandes institutions mondialisées ? Alors qu’il ne suffit que de quelques clics sur internet pour avoir chez soi la totalité des produits du monde dans des délais de plus en plus raccourcis. Le Larousse défini l’économie comme d’un « ensemble [d’] activités d’une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses », il ne dépend alors qu’aux utilisateurs de la monnaie de définir les termes de la société dans laquelle ils souhaitent vivre demain.

Bernard Lietaer, économiste belge ayant travaillé sur les MLC disait : « Il serait naïf de considérer les monnaies locales complémentaires comme une potion magique susceptible de résoudre tous les problèmes présents et à venir. Néanmoins, repenser la monnaie est un élément indispensable à toute réflexion, si elle doit déboucher sur des solutions opérationnelles ».

Références

Admin-ADECN, 2015. Les Monnaies Complémentaires [En ligne] Agence pour le Développement Économique et Culturel Nord-Sud [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.adecns.fr/les-monnaies- complementaires/

Bercy Info, 2018. Qu’est-ce qu’une monnaie locale ? [En ligne] Economie.gouv.fr [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/monnaie-locale

Blanc J., Fare M., 2014. Les modèles économiques des monnaies locales complémentaires [En ligne] Triangle UMR 5206. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.rtes.fr/sites/default/files/IMG/pdf/Synthese_etude_sur_les_modeles_economiques.pdf

Ferrisi M., 2013. Les grecs s’organisent avec une monnaie alternative : le TEM. [En ligne] Mediapart. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://blogs.mediapart.fr/mariethe-ferrisi/blog/030113/les-grecs- sorganisent-avec-une-monnaie-alternative-le-tem

Kalinowski W., 2014. L’impact socio-économique des monnaies locales et complémentaires. [En ligne] Institut Veblen. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante: https://lhed.fr/files/PDF/impact_socio- economique_des_mlc_2.pdf

La Banque Mondiale., 2018. PIB ($ courant). [En ligne] La Banque Mondiale. [Vu le 11/04/2020] Disponible à l’adresse suivante : https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.CD

La Banque Mondiale., 2018. Émission totale de GES (kt d’équivalent CO2). [En ligne] La Banque Mondiale. [Vu le 11/04/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EN.ATM.CO2E.KT

La Cigogne Monnaie Locale, 11/04/2018. Comment fonctionne une MLC ? [En ligne] Youtube. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=Uq7k9yvQkms

Larousse (2020). Économie. [En ligne] Larousse [Visité le 10/05/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A9conomie/27630

Le Monde avec AFP, 2010. Les Principales mesures du plan d’austérité grec [En ligne]. Le Monde. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/02/les- principales-mesures-du-plan-d-austerite-grec_1345619_3214.html

Mitteau G., 27/06/2017. Finance & économie : on récapitule TOUT ! – Heu?reka #22. [En ligne] Youtube. [Visité le 22/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=7kYXEBHePJc

Plihon D. « Crises économiques (1980-2012) » [En ligne] Encyclopaedia Universalis. [Visité le 09/05/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://www.universalis.fr/encyclopedie/crises-economiques-1980-2012/

Vallet G., 2015. Le WIR en Suisse : La révolte du puissant ? [En ligne] Maison des Sciences de l’Homme, Paris Nord. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://journals.openedition.org/regulation/11463

Wikipédia (2020). Bulle spéculative (internet). [En ligne] Wikipédia. [Visité le 11/04/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_sp%C3%A9culative_(Internet)

Wikipedia, Gaz à effet de serre. [En ligne] Wikipédia. [Visité le 11/04/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_%C3%A0_effet_de_serre

Wikipédia (2020). Monnaie locale. [En ligne] Wikipédia. [Visité le 28/03/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_locale

Wikipédia (2020). Produit Intérieur Brut. [En ligne] Wikipédia. [Visité le 11/04/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut

Wikipédia (2020). Subprimes. [En ligne] Wikipédia. [Visité le 11/04/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Subprime

Wikiversité (2019). Système monétaire : Monnaie Locale & Complémentaire. [En ligne] Wikiversité. [Visité le 10/05/2020]. Disponible à l’adresse suivante : https://fr.wikiversity.org/wiki/Syst%C3%A8mes_mon%C3%A9taires/Monnaie_Locale_%26_Compl%C3%A9mentaire

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4 commentaires

  1. Bonjour Cyril,
    Avant tout, merci pour cet article très intéressant sur un sujet qui ne m’était pas inconnu mais sur lequel je n’étais pas un expert non plus. Tu as su nous expliquer les principes des monnaies complémentaires de façons didactiques et claires. L’apport de la vidéo est très intéressant afin de faciliter la compréhension à travers des éléments graphiques.
    Penses-tu que les monnaies locales complémentaires peuvent également être un levier politique, et surtout en avons nous déjà eu l’expérience ? (Je pense cependant que la question est à traiter à différentes échelles).
    Encore une fois, merci pour cet article!
    Louis Brethon

    J’aime

    1. Bonjour Louis,
      Et merci pour ton retour. N’étant pas expert en la matière mais ayant maintenant une base me permettant d’y répondre, je pense que les monnaies locales complémentaires peuvent servir de levier politique et servir de message aux états suivant une ligne Bonjour Louis,
      Et merci pour ton retour. N’étant pas expert en la matière mais ayant maintenant une base me permettant d’y répondre, je pense que les monnaies locales complémentaires peuvent servir de levier politique et servir de message aux états suivant une ligne économique libérale et mondialisée. En revanche, il n’est pas dans la « raison d’être » de cette monnaie que de servir d’outil pour renverser le modèle économique actuel, celui-ci est plus de ressort citoyen.
      En te remerciant pour ton retour, je te souhaite une bonne journée.
      Cyril PINNA

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  2. Merci pour cet article ! Je trouve que tu as choisi un sujet très intéressant. Pour ma part, je n’avais jamais entendu parlé de ce modèle économique qui, je dois le dire m’intrigue beaucoup à la suite de la lecture de ton article. Je trouve que tu as présenté d’une manière très simple ce modèle ce qui m’a permis de comprendre ses principes. De plus je trouve que les illustrations choisies sont très pertinentes.
    Une question me vient à l’esprit, nous savons que les personnes n’aiment pas se compliquer la vie, alors comment intégrer les MLC dans leurs habitudes ? (car si j’ai bien compris les paiements pourraient se faire en euro ou en MLC)
    Encore merci

    Joris FRANQUIN

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  3. Bonjour Joris,
    Et merci pour ton retour. Il est vrai que l’homme est de nature paresseuse et cherche à tout prix à se faciliter la vie quand il en a la possibilité. Il convient de réfléchir pour chacun d’entre nous de la façon nous voulons voir le monde de demain évoluer et la facilité n’a jamais aidé quelconque civilisation à se sortir d’une situation délicate.
    Il convient alors de réaliser des efforts afin de procéder à des changements. L’une des limites (dans laquelle réside aussi une force) se trouve dans la compréhension citoyenne des enjeux de leur économie locale. Certains d’entres eux ont pleinement conscience des enjeux que représentent leur économie et s’investissent dedans à travers les MLC (cf. l’Eusko au Pays Basque). En revanche, il existe malheureusement des cas pour laquelle la MLC n’est pas attractive (mauvaise compréhension de son utilisation ou tout simplement de l’indifférence vis-à-vis de celle-ci comme avec le Farinet.)
    Lorsque les gens prendront pleinement conscience de leurs habitudes de consommation, je pense qu’ils changeront leurs habitudes!
    En espérant avoir répondu à ta question, je te remercie une nouvelle fois pour ton retour.
    Cordialement,
    Cyril PINNA

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