Par Lisa Charpentier & Léa Grandveaux, étudiantes ESTA Belfort, 06/2020
Mots-clés: #Réchauffement climatique #COP21 #Émission carbone #Gaz à effet de serre
Le réchauffement climatique est le terme désignant le phénomène d’augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques venant des émissions de gaz à effet de serre excessives. Il est observé depuis le début du XXe siècle. C’est à partir des années 90 que les Etats commencent réellement à s’intéresser au réchauffement climatique et les enjeux liés. Lors de l’année 1992, c’est plus de 178 pays qui se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence de l’ONU sur l’environnement et le développement, cette réunion a lieu tous les 10 ans. C’est lors de cette conférence que les Etats présents signeront alors la déclaration de Rio de Janeiro, c’est la première fois qu’on parle d’une convention sur le climat apparaît. Cette convention met en lumière la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique. Trois ans plus tard apparaît la première conférence des parties, plus souvent appelé COP à Berlin en 1995. Cette conférence aura alors pour but de fixer, pour chaque pays ou régions, des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et des réductions nécessaires à effectuer. Ces engagements sont effectués à travers des mesures politiques et des législations. Le protocole de Kyoto est un accord international. Son but : réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le protocole voulait réduire d’environ 5% les émissions de différents gaz à effet de serre entre les années 2008 à 2012 par rapport à 1990. Le bilan est mitigé car certes certains pays ont “joué le jeu”, mais d’autres ont au contraire grandement augmenté leurs émissions. C’est 20 ans plus tard avec la COP21 et l’échec du protocole de Kyoto que l’objectif des 2°C est fixé. L’accord de Paris explique que la communauté internationale fera tout son possible pour contenir le réchauffement climatique et le limite à une hausse maximale de 2°C. Cet objectif est-il réellement réalisable ? Réussira-t-on à rester sous l’objectif des 2°C au vu des contraintes sociétales, c’est la question que nous nous sommes posés tout au long de cette revue.

Source : CDC Climat Recherche, 2014
Dans ce schéma, on peut trouver toutes les dates importantes concernant le climat. Il y a notamment la signature de 37 états industrialisés du protocole de Kyoto en 1997. Il manque seulement la signature de l’accord de Paris datant de 2016. Cet accord couvre l’avant 2020.
L’objectif de rester sous la barre des 2°C, quasiment inaccessible.
Après la conférence de Copenhague qui a eu lieu en 2009 et la COP21 de Paris en 2015 les états se sont fixés un objectif majeur : contrôler l’augmentation de la température moyenne de la surface de la terre en dessous de 2 °C (Aykut, Dahan, 2011). Les spécialistes ont affirmé que si la barre des 2°C était dépassée alors le monde connaîtrait un dérèglement climatique sans précédent (Le Hir, Garric, 2015). Bien que certains pays aient travaillé dur pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, avec l’exemple de la France, un des 19 pays du G20 avec la plus grande réduction des émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB. L’intensité carbone des 19 pays et de l’Union européenne a chuté de 2,7% en 2014 par rapport à l’année précédente il s’agirait alors de la meilleure performance depuis 2000 (Latribune, 2015). Ensuite, après la COP 21, certains pays étaient encore impliqués comme l’Allemagne qui s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 de 80% à 95% d’ici 2050 (Franceinfo, 2016) ou encore la Chine et l’Inde qui essaient de faire des efforts en réduisant leur gaz à effet de serre. Malheureusement et malgré les efforts de certains pays, ce n’est pas suffisant. En effet un rapport réalisé et publié en novembre 2019 par plusieurs organismes de recherche, sous l’appui du programme des nations unis pour l’environnement (PNUE) montre que l’objectif de rester sous la barre des 2°C est inaccessible sauf si tous les pays fournissent des efforts considérables (Revol, 2019). Ce rapport (Emissions Gap Report 2019) montre en outre une étude basée sur les prévisions d’émissions de CO2 dans une dizaine de pays clé, dont la Russie, les Etats-Unis, l’Indonésie ou encore l’Inde. En 2030, selon les prévisions de ces pays, on produira 39 gigatonnes de CO2, soit 13 gigatonnes de trop pour atteindre l’objectif minimal (2 degrés) et 21 gigatonnes pour l’objectif maximal (1,5 degrés) (Revol, 2019).

Source : PNUE, 2019
Les émissions de gaz à effet de serre ont haussé de 1,5 % tous les ans durant la dernière décennie et il n’y a eu qu’une courte amélioration entre 2014 et 2016. Les émissions de CO2 qui proviennent des combustibles fossiles, de la consommation énergétique et de l’industrie, sont responsables d’une bonne partie du total des émissions de GES[1]. Elles ont augmenté de 2 % en 2018, environnement alors le niveau record de 37,5 Gt-CO2 annuel (Rapport 2019 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions. Programme des Nations Unies pour l’environnement, Nairobi).
La figure 2 montre en détails des taux moyens de croissance par an de l’activité économique. Elle montre ainsi la consommation d’énergie primaire, la consommation énergétique par rapport au PIB, les émissions de CO2 et des émissions de GES, toutes provenances associées, dans les pays membres et non membres de l’OCDE. On peut déjà voir que les pays faisant partie de cette organisation consomment moins d’énergie en fonction de leurs activités, ce qui prouve que les pays non membres peuvent faire évoluer leurs progrès dans la réduction des émissions, même si ceux-ci sont des pays en développements avec une forte industrialisation et urbanisation de leurs économies. Cela n’empêchera pas d’atteindre leurs objectifs de croissance.
Cinq points majeurs qui permettrait de rester sous la barre des 2°C.
La bataille du climat n’est pas encore perdue bien qu’elle soit mal engagée. Si les pays signataire de l’accord de Paris respectent leur engagement l’objectif de rester sous la barre des 2°C ne sera pas atteint, on atteindra une hausse comprise entre 3°C et 3,2°C (Le Hir, 2017). Malgré ce bilan alarmant des solutions sont mises en place. A eux seuls, la promotion des filières solaires et éoliennes, l’amélioration de l’efficacité énergétique, le développement de modes de transports plus verts, ou encore l’arrêt de la déforestation et le reboisement permettrait de réduire les émissions annuelles de 22 Gt. Voici ci-dessous cinq points majeurs qui permettraient de rester sous la barre des 2°C : Développer des énergies renouvelables pour le marché de l’électrique : La maturité du marché des énergies renouvelables a énormément évolué ces 10 dernières années. On observe tout d’abord une réduction des coûts des principales technologies renouvelables. En effet, les technologies des énergies renouvelables sont devenues plus accessible en termes de prix.

Source : PNUE, 2019
On peut voir que l’énergie géothermique, l’énergie hydraulique ou encore l’éolien terrestre sont sensiblement dans la même fourchette que les coûts des combustibles fossiles. La transition énergétique vers des énergies à émission zéro est donc possible et ces réductions de coûts peuvent permettre aux industries de changer.
Diminuer le taux de charbon afin de décarboniser rapidement les systèmes énergétiques : De plus en plus d’acteur du secteur de l’énergie tel que ENGIE, ont décidé de stopper leur centrale à charbon. En février 2019, ENGIE annonçait même la sortie définitive de leurs activités dans le charbon. Actuellement, les 4 dernières centrales à charbon de France produisent 1,18 % de la consommation française d’électricité, mais elles génèrent aussi environ 10 millions de tonnes de CO2, ce qui représente près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur électrique (Ministère de la transition écologique et solidaire, 2020), leur fermeture est prévu d’ici 2022. Dans beaucoup de pays industrialisés comme les Etats-Unis ou encore les pays européens les centrales à charbon sont en voie de fermeture. Excepté le cas de l’Allemagne, en effet en 2011, les dirigeants ont voté pour une sortie totale de l’énergie nucléaire, ce qui a provoqué l’augmentation des centrales à charbon. De plus les énergies renouvelables n’étant pour le moment pas encore assez efficace, ils ont été obligés de se tourner vers le charbon. Depuis peu l’Allemagne vient d’adopter un calendrier prévu en 2038 afin de sortir également du charbon, cette sortie se fera de manière progressive.
Se tourner vers des transports plus verts : en effet la part des transports représente environ 24% des émissions mondiales de CO2. Mettre en place des transports plus propres pourrait être une solution intéressante. Beaucoup de constructeur automobile ont d’ailleurs essayé de créer des véhicules zéro émission. On peut citer par exemple le constructeur TESLA, qui propose une voiture 100% électrique. On peut également parler des premiers bus à hydrogène en France par exemple, ces transports en commun rouleront alors à l’aide d’une énergie propre (Capital, 2019). Des solutions sont donc mises en place et réfléchi afin de faire baisser la part des émissions carbone dans les transports. Réduire l’impact carbone des industries à haute intensité énergétique : beaucoup d’entreprises telles que Total, BP ou encore Royal Dutch Shell font partie des entreprises ayant émis le plus de CO2. Réduire leurs émissions permettrait une considérable avancée dans l’objectif de rester sous la barre des 2°C. Certaines entreprises se sont engagées en faveur d’une réduction de leurs émissions. Dix entreprises telles que Coca-Cola Entreprises, Dell, Enel, General Mills, Kellogg’s, NRG Energy, Procter & Gamble, Sony et Thalys ont déjà vu leurs objectifs de réduction d’émissions approuvés. Au total, ces 10 entreprises devraient réduire leurs émissions de 799 millions de tonnes de CO2 jusqu’à ce que leurs objectifs arrivent à échéance, ce qui équivaut environ à 1,86 milliards de barils de pétrole non brûlé. Ces entreprises ont également pris des engagements ambitieux en faveur de la réduction de leurs émissions indirectes à travers leurs chaînes de valeur (WWF, 2015).

Source : The Guardian, 2019
On peut voir sur ce graphique la part d’émission de carbone et de méthane des 20 entreprises les plus polluantes de la planète. Parmi ces compagnies on retrouve Total en 17ème position et sur le podium on retrouve Saudi Aramco avec 59,26 milliards de tonnes de CO2 émis depuis 1965. Au total ces compagnies ont émis environ 480 milliards de tonnes de CO2 depuis 1965. Ces 20 entreprises représentent à elles seuls 35% des émissions de méthane et de carbone dans le monde. Si elles continuent d’augmenter leurs émissions par exemple de 2% par an, elles atteindront 869 milliards de tonnes de CO2 en 2050. Si elles font le choix de réduire leur émission de 50% par rapport à aujourd’hui d’ici 2050, elles n’émettront que 240,10 milliards de tonnes de CO2. Les industries sont un enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique. Comme nous avons pu le voir ces entreprises doivent faire des efforts en réduisant leurs émissions de méthane et de carbone.
Mettre en place des solutions pour ne pas créer d’avantages d’émissions tout en améliorant l’accès à l’énergie : en effet aujourd’hui les états doivent faire leur maximum pour ne pas créer d’avantages d’émissions et se concentrer sur leur transition énergétique. Afin de rester sous la barre des 2°C il faut à tout prix éviter les émissions futures tout en continuant à développer l’accès à l’énergie.
La bataille pour réussir cet objectif est mal engagée
Ce que nous avons pu tirer de nos recherches, c’est que l’objectif de rester sous la barre des 2° degré est possible. De nombreuses solutions peuvent être mis en place comme nous l’avons vu précédemment. En effet, les États honorent leur engagement en réduisant leurs émissions, beaucoup d’entreprises se sont également engagées dans cette voie. Malheureusement, la bataille semble mal engagée, en dépit des efforts de chacun des problèmes d’ordre politique ou encore économique subsistent. Tout d’abord le retrait des Etats-Unis dans l’accord de Paris : rappelons que les Etats-Unis sont à ce jour le premier émetteur historique de gaz à effet de serre et premier producteur de pétrole et de gaz. La Chine quant à elle reste le premier émetteur de carbone dans le monde, ce pays reste actuellement très dépendant des énergies fossiles. La Chine est également la première investisseuse planétaire dans les énergies renouvelables, mais est-ce que cela permettra de rester sous l’objectif ? On estime que d’ici 2050, la population mondiale passera à 9,7 milliards. Il faudra alors fournir à 9,7 milliards de personnes de l’électricité. Est-ce que les énergies renouvelables seront suffisantes pour autant d’humains. Au vu de cette explosion démographique, l’objectif de rester sous la barre des 2 °C sera-t-il toujours réalisable ? A l’heure actuelle nous pensons que cet objectif des 2 degrés n’est pas atteignable mais il n’est pas trop tard et il est utile de continuer les efforts et de les intensifier pour réussir ce challenge pour 2100 comme annoncé à la COP21.
Références
Aykut, S.C., Dahan, A., (2011). Le régime climatique avant et après Copenhague : sciences, politiques et l’objectif des deux degrés. Natures Sciences Sociétés [online]. 19, 144-157. [Vu le 3 mai]. Disponible à cette adresse : doi : 10.1051/nss/2011144
Capital., (2019). Des bus à hydrogène entrent en exploitation en France [online]. Capital. [vu le 12 septembre ]. Disponible à cette adresse : https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-premiers-bus-a-hydrogene-entrent-en-service-en-france-1349950
Codatu., (2014). COP21 À PARIS : UNE ÉTAPE CRUCIALE DANS LES NÉGOCIATIONS CLIMATIQUES [online]. Codatu. [Vu le 8 octobre]. Disponible à cette adresse :
Europe 1,. (2019). Quelles sont les 20 entreprises les plus polluantes du monde ? [online]. Europe 1 [ Vu le 10 octobre ]. Disponible à cette adresse : https://www.europe1.fr/societe/qui-sont-les-vingt-entreprises-les-plus-polluantes-du-monde-3924669
Francetvinfo., (2016). COP21 : quels sont les pays qui s’impliquent vraiment ? [online]. Francetvinfo. [Vu le 6 mai]. Disponible à cette adresse : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop21-quels-sont-les-pays-qui-s-impliquent-vraiment_1713879.html
Latribune., (2015). Gaz à effet de serre : quel pays a fait le plus d’efforts pour réduire ses émissions ? [online]. Latribune. [Vu le 4 mai]. Disponible à cette adresse : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/cop21-quel-pays-a-le-plus-reduit-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-512794.html
Latribune., (2020). L’Allemagne lance sa sortie du charbon [online]. Latribune [Vu le 16 janvier]. Disponible à cette adresse : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-allemagne-lance-sa-sortie-du-charbon-837346.html
Le Hir, Garric., (2015). Le réchauffement climatique en 10 questions [online]. Lemonde. [Vu le 3 mai]. Disponible à cette adresse: https://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/27/le-rechauffement-climatique-en-10-questions_4819175_4527432.html
Le Hir., (2017). Réchauffement climatique : la bataille des 2 °C est presque perdue [online]. Lemonde. [Vu le 7 mai]. Disponible à cette adresse : https://www.lemonde.fr/climat/article/2017/10/31/rechauffement-climatique-la-bataille-des-2-c-est-presque-perdue_5208255_1652612.html
Lematin.ch., (2019). CLASSEMENT LES 20 ENTREPRISES LES PLUS POLLUANTES DE LA PLANÈTE [online]. Lematin.ch [Vu le 10 octobre]. Disponible à cette adresse : https://www.lematin.ch/monde/Les-20-entreprises-les-plus-polluantes-de-la-planete/story/23349571
Lepoint., (2019). Réchauffement climatique : l’objectif des 2 degrés déjà inatteignable [online]. Lepoint. [Vu le 5 mai]. Disponible à cette adresse: https://www.lepoint.fr/economie/accord-de-paris-climat-l-objectif-des-2-degres-deja-inatteignable-21-11-2019-2348858_28.php#
Ministère de la transition écologique et solidaire., (2020). La fermeture des centrales à charbon aura lieu d’ici 2022. Ministère de la transition écologique et solidaire. [Vu le 16 janvier]. Disponible à cette adresse : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fermeture-des-centrales-charbon-aura-lieu-dici-2022
PNUE., (2019). Rapport 2019 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions – résumé analytique [online]. Nairobi : ONU. [Vu le 3 mai]. Disponible à cette adresse : https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/30798/EGR19ESFR.pdf?sequence=15
The Guardian., (2019). Revealed: the 20 firms behind a third of all carbon emissions [online]. The Guardian [Vu le 9 octobre]. Disponible à cette adresse: https://www.theguardian.com/environment/2019/oct/09/revealed-20-firms-third-carbon-emissions
WWF., (2015). 114 entreprises s’engagent à aligner leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) sur l’objectif de 2°C [online]. WWF. [Vu le 8 décembre]. Disponible à cette adresse :https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/114-entreprises-sengagent-a-aligner-leurs-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ges-sur-lobjectif-de
Bonjour Lisa et Léa,
Je trouve que votre article traite un sujet très intéressant et que vous avez su très bien l’aborder.
Je n’étais pas au courant avant d’avoir lu votre article qu’un objectif de 2°C avait été fixé lors de la COP21.
J’ai trouvé cet objectif assez fou aux vues des émissions de CO2 fait dans le monde actuellement, mais je pense que ce but n’est pas irréalisable si tous les pays se mettent à faire attention et à réduire leurs émissions.
J’ai pu voir dans votre article que l’une des solutions à la réduction des émissions de CO2 est les transports plus verts donc la création de véhicules zéro émission et vous citez comme exemple l’entreprise Tesla avec ses voitures 100 % électriques. Je souhaitais donc partager avec vous mon point de vue. Je pense que les véhicules électriques aujourd’hui ne sont pas vraiment des véhicules verts, car l’électricité qui recharge leurs batteries a pu être créée dans une centrale à charbon. On peut donc se demander, si pour avoir moins d’émissions de CO2, il est préférable d’avoir une voiture électrique rechargé avec l’électricité d’une centrale à charbon, ou une voiture fonctionnant avec du carburant ?
Merci d’avoir partagé cet article
Bonne journée à vous,
Mélissa Gillot
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Léa, Lisa,
Merci pour votre article sur l’objectif des 2°C.
Ce sujet est très intéressant d’autant que celui-ci est un objectif mondial avec beaucoup d’enjeux pour notre planète.
Je partage également votre avis sur le fait que même si toutes les solutions que vous avez abordé dans votre article étaient mises en place nous ne parviendrons pas à atteindre ces 2°C. Cet objectif est quasiment impossible dans les circonstances actuelles. Je pense que cet objectif n’est pas une bataille entre les Etats et le climat mais plutôt une bataille entre les Etats. Comment pouvons-nous améliorer la situation quand le plus gros émetteur de gaz à effet de serre détruit notre travail de manière considérable ? Je ne dis pas que nos efforts (ceux des pays qui s’engagent et agissent en faveur de rendre le climat meilleur) ne servent à rien, au contraire ils sont nécessaires, mais comment peuvent-ils être réellement efficaces quand une autre puissance les comble par l’effet inverse?
De mon point de vue deux batailles sont réellement présentes pour cet objectif, comme vous l’avez mentionné trouver des solutions efficaces autres que celles déjà citées mais également, convaincre, à nouveau, les Etats-Unis de collaborer pour cet objectif.
Bien à vous,
Perrine MORNAND
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Bonjour Lisa, bonjour Léa,
après avoir vu votre vidéo sur YouTube, j’ai voulu en savoir plus et me suis penchée sur votre article.
Je savais que certains pays se rassemblaient régulièrement lors de grandes « conférences » pour discuter de l’environnement et essayer de stopper le réchauffement climatique ; j’avais également connaissance des solutions mises en place comme le protocole de Kyoto, mais jamais je n’avais entendu parler de l’objectif des 2°C fixé par la COP21.
De mon point de vue, je trouve cet objectif un peu trop utopiste. La Terre se réchauffe depuis des années et nous commençons tout juste à nous en soucier mais il est un peu tard pour retarder les impacts de l’industrialisation ou de la surconsommation. Pour le moment, nous pouvons simplement subir les conséquences des activités humaines et essayer de trouver des solutions pour que celles-ci cessent avant de détruire totalement la planète.
Malgré les nombreuses solutions que vous avez cité comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou du dioxyde de carbone dans certains pays, ou bien le développement des énergies renouvelables, je pense que l’objectif des 2°C ne sera pas réalisable.
Cependant, nous pouvons toujours entreprendre de réduire nos consommations pour le futur de l’humanité. Nous ne pourrons pas retourner en arrière ni empêcher la Terre de se réchauffer mais nous pouvons trouver des solutions pour réduire nos impacts dans le futur. Pourquoi ne pas informer et prévenir les populations pour rendre ce problème plus réel et permettre plus d’actions ?
En tout cas je vous remercie pour votre partage et votre article, cela m’a permis de faire quelques recherches et de découvrir des actions contre le changement climatique dont je ne connaissais pas.
Je vous souhaite une bonne continuation à toutes les deux.
Maëlys Piat
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Bonjour Léa, bonjour Lisa,
Merci pour cet article vraiment très intéressant.
J’étais déjà au courant pour ce qui est de la COP21 bien que je ne savais pas vraiment en quoi elle consistait mais je n’avais jamais entendu parler de cet objectif de 2°C. Le fait que tous les pays se mettent en accord afin de se fixer un objectif commun qui concerne l’environnement est un grand pas dans le monde.
Mais je pense personnellement que cet objectif des 2°C est bien trop haut pour notre situation actuelle. Pour moi, il est presque irréalisable notamment car ce ne sont pas tous les pays qui ont assuré vouloir atteindre cet objectif, notamment certains plus polluants comme les États-Unis.
Vous avez cité plusieurs solutions qui permettraient peut-être d’arriver à ces 2°C mais je pense que, même en les mettant en place, cela permettrait de réduire le réchauffement climatique mais sûrement pas à un niveau aussi bas. Les solutions que vous avez cités me semblent plutôt éphémères. Pour moi, il faut beaucoup plus sensibiliser et notamment les nouvelles générations afin que cela devienne comme un automatisme de faire son maximum pour réduire le réchauffement climatique.
Merci pour le partage de votre article
Bonne journée à vous,
Lucie Peyrache
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Merci pour cet article. L’objectif de la barre des 2°C semble possible mais compliqué à atteindre. Ce combat est déséquilibré car ce sont les pays les plus riches qui ont une empreinte carbone plus forte, par exemple les Etats-Unis ou la Chine ou même la France, dans votre article il est dit qu’il faudrait quasiment 3 planètes terres pour convenir au besoin de la population mondiale si tout le monde vivait comme en France. Ce qui peut être frustrant avec ce sujet c’est que certain pays vont faire des sacrifices pour la planète et que certains pays ne semble pas vouloir les faire et rien ne peut les obligés à respecter ces contraintes.
Merci encore pour vos recherches,
Cordialement
Baptiste GSELL
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