Fast-Fashion : Et si la planète changeait de look aussi vite que nous?

Par Élise Hildenbrand & Félix Koegler, étudiants ESTA Belfort, 06/2020

Mots-clés: #Fast-Fashion #Industrie textile #Surconsommation #Pollution

Une consommation à l’image du PIB

Dans une société où la consommation ne fait qu’augmenter, l’industrie du textile fait partie intégrante des excès de cette consommation (Le Monde 2020). En France, la consommation des ménages suit étroitement la tendance du PIB par habitant en croissance (Figure 1). Effectivement, cela semble logique car si les personnes ont plus de ressources, elles peuvent naturellement satisfaire plus de besoins, ce qui se traduit par une augmentation de la consommation.

Consommation des ménages par rapport au PIB par habitant en France
Sources : Banque Mondiale (2019) ; INSEE (2018) [Réalisé par les auteurs]

L’industrie textile profite pleinement de cette société de consommation. A l’instar des Fast-Food, les géants du vêtement suivent un nouveau business model : la Fast-Fashion (Le Monde 2020).

La Fast-Fashion : des quantités accrues et renouvelées très rapidement

Le terme Fast-Fashion tend à décrire un renouvellement très rapide des vêtements et des styles proposés à la vente (Brooks 2015).

Si on remonte quelques années en avant, en 1980, l’industrie textile était basée sur une production de masse à bas coût de vêtements standardisés. La société semblait porter moins d’importance à la mode qu’aujourd’hui. L’apparition de vêtements plus stylés a eu pour conséquence une baisse de la demande pour les biens dits standards.

Ainsi, la mode a été considérée comme quelque chose de volatile ou a minima cyclique. Les industriels se sont donc adaptés en créant l’existence de saisons dans leur gamme de vêtements (Bhardwaj & Fairhurst 2010).

Par la suite, les acteurs du marché ont eu la volonté de répondre toujours plus rapidement aux nouvelles modes. Cela a donc créé une expansion du nombre de saisons proposé par année. Nous sommes alors passés de deux saisons par an à six voir même huit. Pire, ZARA (dont le cas sera détaillé par la suite) propose 12 000 vêtements différents par an (Solène Martin 2017).

Cette volonté de créer des saisons a donc eu pour conséquence un glissement de la logique de production de masse vers des productions de lots beaucoup plus réduits.

Si, à première vue, produire en petite quantité n’est pas ce qui semble être le plus rentable, cela apporte tout de même plusieurs avantages. Premièrement, ces petites quantités permettent aux géants du Fast-Fashion de ne pas réellement se soucier d’éventuelles erreurs d’appréciation des tendances. Par ailleurs, et côté client cette fois-ci, ces quantités très limitées procurent une sensation d’exclusivité, ne faisant alors que renforcer l’envie d’acheter – continuellement – des habits que seul un petit nombre de personnes pourra acquérir (LinkedIn 2018).

De plus, et grâce à la mondialisation, la production de petites séries et à bas coûts est devenue possible. Les géants du prêt à porter font alors produire les vêtements dans des pays où la main d’œuvre n’est pas chère (Le Monde 2020).

Par ailleurs, le développement du digital et des ventes en ligne ne fait qu’accélérer le processus. Par exemple, entre 2000 et 2014, la vente d’habits a doublé ; passant de 50 à 100 milliards d’unités vendues dans le monde (Ellen MacArthur Foundation 2017). Il est intéressant de noter que, comme pour la consommation générale, cette augmentation du nombre de vêtements consommés par personne n’est pas sans rapport avec l’augmentation du PIB par habitant. Par exemple, aux Etats-Unis, nous pouvons voir que la consommation d’habits suit la tendance du PIB par habitant (Figure 2).

Consommation annuelle moyenne de vêtements par Nord-Américain (USA) comparée au PIB par habitant
Sources : Banque Mondiale (2019) ; The Atlas (2018) [Réalisé par les auteurs]

La Fast-Fashion est incarnée par la célèbre marque Zara. En effet, c’est l’une des pionnières en la matière et elle fait figure d’exemple pour toutes les enseignes de Fast-Fashion.

L’histoire de Zara commence en 1963, lorsque que Amancio Ortega, le fondateur de l’enseigne ouvre son entreprise « Confecciones Goa ». Il a alors pour but de révolutionner le monde de la mode en proposant des vêtements tendances et à bas coût. Pour baisser le prix, il cherche à réduire les intermédiaires et internalise sa production.

La première boutique « Zara » ouvre en 1975 à La Corogne en Espagne. Au vu de son succès, dès 1988 la marque s’installe au Portugal puis à New-York l’année d’après (Entreprendre 2017). Aujourd’hui, Zara possède 2 131 boutiques dans le monde et fait partie du groupe Inditex, leader du marché qui ne comptabilise pas moins de 7 490 boutiques dans le monde au total (Statista 2019).

Zara propose des vêtements qui s’inspirent des grandes marques de luxe à des prix abordables. De plus les collections sont renouvelées très fréquemment. Ainsi, contrairement à des marques classiques qui renouvellent leurs collections deux à quatre fois par an, Zara renouvelle 40% de sa collection chaque semaine ! Cela est favorisé par une très bonne structure logistique (Entreprendre 2017). Aujourd’hui, le groupe Inditex possède un chiffre d’affaires de plus de 26,15 milliards d’euros (Boursorama 2020).

L’industrie textile : 10 000 litres d’eau et une fois et demie le tour de la Terre pour la production d’un jean, six fois la quantité de déchets plastiques du 7ème continent

Comme évoqué dans la partie précédente, la Fast-Fashion augmente la consommation de vêtements. Il n’est pas sans rappeler qu’en moins de deux décennies (2000-2014), le nombre de vêtements vendus a été multiplié par deux (Le Monde 2020). Mais, quels sont les impacts de cette industrie sur l’environnement ? Avant d’aller plus loin, il semble intéressant de suivre le chemin d’un jean entre sa production jusqu’à son achat.

La Fast-Fashion utilise la mondialisation à outrance, ainsi un vêtement parcourt le monde entier lors de sa production. L’impact écologique de la Fast-Fashion peut être illustré avec l’exemple d’un vêtement standard de notre garde-robe : le jean. Il s’en vend 2,3 milliards dans le monde tous les ans, et 92,5 millions en France (Planétoscope 2013). Cependant, un jean est un vêtement dont la production représente un impact environnemental très fort. Le trajet d’un jean depuis sa production jusqu’à son arrivée dans les rayons des grandes enseignes de mode illustre cet impact. Une ville chinoise a fait de la toile de jean sa spécialité : Xintang. Un jean vendu dans le monde sur trois provient de cette ville, ce qui lui vaut le surnom de « capitale du jean » (Brut 2019, Courrier International 2011). Finalement, comme nous pouvons le voir sur les documents ci-après (Figures 3 et 4), pour être créé, le jean parcourt le monde. Lorsqu’il arrive dans les boutiques, le jean a déjà parcouru plus de 63000 km soit une fois et demie le tour de la terre. Il a par ailleurs aussi utilisé plus de 10 000 litres d’eau et de nombreux produits toxiques (Brut 2019, Ça m’intéresse 2020, Ademe 2019).

Parcours de la fabrication d’un jean
Source : Brut (2019) [Réalisé par les auteurs]
Le trajet d’un jean : une fois et demie le tour de la Terre
Sources : Ademe (2018), Brut (2019), Courrier International (2011), Je consomme responsable (2013), Statista (2019) [Réalisé par les auteurs]

De plus, l’industrie textile est très polluante. Comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-dessous, 70% des vêtements sont fabriqués à partir de polyester, un dérivé du pétrole. C’est d’ailleurs depuis l’arrivée de la Fast-Fashion dans les années 2000 que la part de vêtements fabriqués à base de Polyester a explosé (Figure 5).

Parts de l’utilisation des matériaux textiles
Source : Greenpeace (2016)

En plus de provenir d’une ressource fossile limitée, cette matière provoque également la pollution des eaux. Effectivement, cette matière relâche des microfibres plastiques à chaque lavage. On estime à 500 000 tonnes la masse de ces microfibres plastiques relâchées dans les océans chaque année (Ademe 2018, 2019).

Cela représente plus de 6 fois la quantité de déchets plastiques formant le 7ème continent. Nous qui étions déjà stupéfaits de savoir qu’un continent de plastique, trois fois plus grand que la France flottait dans les eaux du pacifique… Pour ce qui est des autres matières, les impacts sont moindres mais significatifs tout de même. Le coton, représentant 25% de la production de fibre textile, implique l’utilisation de pesticides durant sa culture. Cette utilisation ne représente pas moins de 16% des pesticides utilisés à l’échelle mondiale. De plus, l’utilisation d’engrais est aussi nécessaire et représente 4% de l’utilisation mondiale. Ces produits nocifs s’infiltrent ensuite dans les nappes phréatiques favorisant alors la prolifération d’algues au détriment d’autres espèces marines (Ademe 2019, CTB 2011).

Les autres matières de type viscose ou lyocell nécessitent aussi l’utilisation de produits chimiques très toxiques. On notera l’utilisation d’hydroxyde de sodium, d’acide sulfurique et surtout de disulfure de carbone. Ces substances pouvant causer de graves maladies (Ademe 2019).

En outre les matières premières, la teinture des fibres est aussi très polluante. L’utilisation de plusieurs substances toxiques pour teindre les vêtements engendre, lors du lavage de ces derniers, pas moins de 20% de la pollution des eaux mondiales. Elle pollue aussi beaucoup les rivières des villes produisant la toile de jean, ce qui représente un risque sanitaire indéniable pour la population (Ademe 2019).

Pour couronner le tout, la pollution de l’air est aussi présente. Effectivement, entre la fabrication, les transports et la logistique ainsi que l’usage des vêtements (nettoyage, séchage, fer à repasser etc.), l’industrie textile émet entre 2 et 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre par an (Ellen MacArthur Foundation 2017, Ademe 2018, Greenpeace 2016).

Néanmoins, l’industrie de textile ne fait pas que polluer ; elle consomme aussi plusieurs ressources.

Premièrement, toutes les substances chimiques utilisées impliquaient en 2015 l’utilisation de 98 millions de tonnes de pétrole. En effet, la production de fibres textiles ainsi que sa coloration et ses finitions sont très gourmandes en pétrole. De même, les engrais utilisés pour la culture de coton sont synthétisés à partir de dérivés de pétrole (Ellen MacArthur Foundation 2017).

Par ailleurs, la fabrication de vêtements consomme beaucoup d’eau. Rien que pour fabriquer un tee-shirt il faut compter 2700 litres d’eau. Encore pire, un jean nécessite entre 7000 et 11 000 litres d’eau. Ainsi, l’industrie du textile consomme 4% de l’eau potable disponible sur terre. Une fois dans nos dressings, ces vêtements sont encore grands consommateurs d’eau ; il faut les laver. C’est ainsi que les foyers français ne consomment pas moins de 14 000L d’eau par an pour laver leurs vêtements. Cela représente environ 12% de l’eau consommée par le foyer en un an (Ademe 2018,2019).

De plus, l’utilisation de l’électricité est aussi à prendre en compte. Effectivement, il semble logique que la consommation d’électricité ait un lien étroit avec la production.

Même si la consommation électrique engendrée par la production de la Fast-Fashion est difficile à définir, nous pouvons tout de même noter que 5% de la note d’électricité des foyers français sont consacrés uniquement au fonctionnement de la machine à laver (Total Direct Energie 2019). Du côté éthique, une fois encore l’industrie du textile est responsable de plusieurs problèmes. La santé des personnes est la première touchée par cette industrie. Effectivement, les agents chimiques utilisés pour produire, colorer ou même encore vieillir (car oui, on veut acheter des vêtement neufs, mais pas trop), sont, pour beaucoup d’entre eux, nocifs pour la santé (Ademe 2018).

Par ailleurs, et comme vu précédemment, la consommation mondiale a doublé en moins de 15 ans. Cependant, la capacité de production des infrastructures n’a pas forcément pu suivre le même chemin. Ainsi cela oblige certains travailleurs à être surexploités et mène à des accidents industriels fréquents. Par exemple au Bangladesh, 579 personnes sont mortes dans des incendies d’usine entre 2009 et 2013 (Ademe 2018).

On peut aussi parler des animaux qui ne sont pas laissés pour compte. L’utilisation de matière animale pour la confection de vêtements ne représente qu’une petite partie de la production, néanmoins les animaux vivent souvent dans des conditions difficiles. Par exemple, l’Australie élève des moutons de manière intensive. Cela en fait le premier producteur de laine au monde (Ademe 2018). Par ailleurs, les vêtements se consomment de plus en plus vite. Même si en Europe cela reste stable, le nombre de fois qu’un vêtement est porté avant de finir à la poubelle dans le monde diminue au fil du temps (Ellen MacArthur Foundation 2017).

Nombre de fois moyen qu’un vêtement est porté avant d’être jeté (en incluant la réutilisation)
Source : Ellen MacArthur Foundation 2017

Ainsi, 73% des vêtements finissent à la poubelle même si certains d’entre eux sont encore utilisables. Les habits encore utilisables jetés représentent une perte d’environ 460 milliards de dollars par an (Ellen MacArthur Foundation 2017).

Et demain ? Que fait-on ?

Finalement, après avoir découvert tous ces éléments, une question se pose : Et si la planète s’habillait de façon plus responsable ?

Bien que nous ayons déjà plus ou moins entendu parlé du sujet, nous ne nous attendions pas à de telles révélations. En effet, en tant qu’étudiants, il est fréquent pour nous de nous fournir dans les grandes enseignes telles que H&M et Zara. Cette réflexion nous a ouvert les yeux et nous montre que le changement vers un mode de vie plus responsable pour l’environnement ne se réduit pas au fait de faire attention à notre consommation énergétique ou à nos modes de transport. Heureusement, face à cette industrie très polluante, plusieurs solutions sont possibles. Premièrement, un programme « détox » a été mis en place par Greenpeace afin de dénoncer l’usage de produits chimiques nocifs par les producteurs de vêtements ainsi que la pollution des cours d’eau qu’il engendre. Grâce à cela, 80 enseignes ont signé une charte en 2011 s’engageant à réduire leur impact environnemental, parmi elles figurent par exemple Inditex (Zara), H&M, C&A (Greenpeace 2018). Par ailleurs, de plus en plus de solutions pour réutiliser ou recycler les vêtements existent. On peut citer par exemple l’application Vinted qui permet aux utilisateurs d’acheter et revendre des vêtements d’occasion (Vinted 2020).

Références

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Bhardwaj, V., Fairhurst, A., (2010). Fast fashion: response to changes in the fashion industry. The International Review of Retail, Distribution and Consumer Research [online]. 20(1), 165–173. [Viewed 9 May 2020]. Availabe from: DOI: 10.1080/09593960903498300.

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9 commentaires

  1. Votre article fait ouvrir les yeux sur le monde du textile. Il est vrai que j’avais d’ores et déjà connaissance de la provenance lointaine des vêtements cependant, je ne m’attendais pas à de tels trajets. De plus, je n’avais jamais entendu parlé de 6 ou 8 saisons pour le renouvellement de la gamme en magasins. Finalement je me demande à quoi ça correspond… Vous avez parlé de la France et des États-Unis, pourquoi ne pas avoir parlé de l’Espagne tout en sachant que l’enseigne far du fast-fashion est Zara? Je me demandais également si vous aviez délibérément choisi le trajet d’un jeans car celui ci se trouvait être le plus long? Vous soulevez beaucoup de question! Les grandes enseignes textiles ne cessent d’inciter à l’achat au travers de divers canaux – parlons plus précisément des publicités que nous pouvons recevoir sur nos ordinateurs ou smartphones lorsque nous évoquons le nom d’une marque. Si je devais donner mon avis, la présence des magasins de seconde main est encore faible. Je trouve cela bien dommage en vous entendant car bon nombre des vêtement finissent jetés. Finalement en France, la population n’est que très peu incité à recycler les vêtements ou bien même à acheter des vêtements déjà portés. Pourtant en Allemagne ça fait partie intégrante des mœurs. Qui va s’occuper de sensibiliser la population française pour notre part? A voir …

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  2. J’ai bien aimé votre article,

    J’étais déjà au courant des dérives du fastfashion, même si je dois avouer que certains des chiffres m’ont choqué.
    Comme nous avons pu le voir dans d’autres articles ont sait que le fait d’acheter quelque chose de nouveau provoque une sensation de bonheur, ceci est dans la nature humaine. Ainsi je pense que le fast-fashion n’est pas prêt de disparaître car il s’inscrit parfaitement dans cette idée de surconsommation.
    On peut remarquer également que certaines marques donnent une conscience écologique à leurs vêtements, avec l’inscription de « Coton bio », encore faut-il savoir ce que signifient ces inscriptions….
    Vous avez aborder la deuxième vie des vêtements, avec notamment l’application VINTED, cependant qu’advient-il des vêtements que l’on jette à la benne ? Je pense que leurs fins n’est pas très écologique. Peut être l’état devrait-il forcer, ou encourager les grands groupes à s’investir plus dans le recyclage, voir à prendre en charge totalement la deuxième vie des vêtements. Cela réglerait une partie du problème.
    Mais il est je pense plus important qu’une conscience de la consommation émerge des français. En effet les français doivent se rendre compte que leur modèle de consommation n’est pas viable dans l’état actuel, cependant les choses changent avec l’essor des magasins de vêtements de seconde main. Même si je dois l’avouer je préfère encore achter des vêtements neufs, plutôt que d’aller dans une friperie, et je ne saurais l’expliquer…

    Encore merci pour votre article !

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  3. Bravo pour cet article intéressant !
    Je dois vous avouer que certains passages sont assez complexes et flou mais votre article reste de très bonne qualité.
    Merci à vous de nous avoir ouvert les yeux concernant nos méthodes de consommation.

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  4. Merci pour votre article !
    Vous abordez un sujet très intéressant, j’étais personnellement au courant de l’impact de l’industrie du textile mais certains chiffres m’ont tout de même surpris. Il est difficile de trouver une réponse toute faite à ce problème, mais je suppose que l’achat de vêtements de meilleurs qualités et donc plus durable est une alternative viable. Mais encore faudrait t-il savoir détecter ces marques de qualité, car il semble que dans notre société prix élevé ne rime pas toujours avec qualité.

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  5. Félicitations pour votre article,
    Très intéressant et instructif, vous avez su proposer des angles de réflexion pertinents. Bien que vous ayez parlé de la fast fashion chez ZARA et d’autres grandes firmes de vêtements, je pense que la fast fashion est aussi présente de nos jours chez les petits commerçants mais à plus petite échelle.

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  6. Tout d’abord félicitations pour le travail effectué!

    Ensuite, j’étais moi aussi au courant du désastre écologique que représente l’industrie du textile. Ceci n’est que le fruit de plusieurs du fait que les consommateurs se lassent de leurs bien de plus en plus et des industriels qui surfent sur cette vague pour maximiser leur profit.

    Maintenant, pourquoi ne pas parler de la montée en puissance d’entreprises de textile éco-responsable, éthiques, et produisant des produits qui durent dans le temps?

    Encore merci !

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  7. Bonjour Elise, bonjour Félix,
    votre article sur la Fast-Fashion est très intéressant.
    Nous connaissons tous les impacts de la surconsommation mondiale, mais nous parlons peu des réels impacts de l’industrie textile.
    Les chiffres et les graphiques que vous présentez sont presque terrifiants ! Si autant de ressources sont nécessaires pour fabriquer un seul jean, je n’ose imaginer celles nécessaires pour les millions de vêtements fabriqués chaque année.
    Cependant, pensez-vous que le fait d’informer les populations pourrait réellement permettre de changer les choses ? De permettre à la planète de s’habiller de façon plus responsable ?
    Dans notre société de consommation, je pense que malheureusement le confort des gens et l’économie prime sur la préservation de l’environnement et l’écologie. Mais étant la dernière génération à pouvoir changer les choses, ce genre d’article peut peut-être nous sensibiliser à être beaucoup plus responsables !
    Merci encore pour votre partage et bonne continuation à tous les deux,
    Maëlys Piat

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  8. Merci pour cet article très instructif. Nous savons tous plus au moins que l’industrie textile est polluante mais vous avez su mettre l’aberration de notre société de consommation en lumière avec des chiffres simples. Je n’avais aucune idée qu’un jean parcourait une fois et demie la terre avant de se retrouver dans nos magasins… Je vois qu’il y a un an, vous parliez déjà du marché textile d’occasion mais est-ce réellement une solution durable et responsable ? Est-ce que ces marchés de l’occasion ne poussent-ils pas à sur-consommer étant donnée que la vente d’habits permet à ces même personnes d’en racheter de nouveaux ? Est-ce que finalement la solution ne réside-t-elle pas dans une forme de sobriété ?

    PS: La filière du recyclage textile pour en faire de l’isolation semble elle aussi prometteuse.

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