La récupération des déchets d’entreprise : un facteur déterminant de viabilité et d’harmonie environnementale

Par Jérémie Bruneau & Axelle Martin, étudiants ESTA Belfort, 03/2021

Mots-clés : #Déchets , #Recyclage , #Revalorisation, #Industrie

Afin de réduire leur impact environnemental et de créer une planète plus durable pour les générations futures, de nombreuses industries ont mis en œuvre une politique de gestion de leur déchets plus responsable. Cela étant dit, la conservation et l’optimisation des ressources est une question assez délicate qui dépend largement de la nature des déchets industriels. En effet, une fois que les résidus sont efficacement collectés et triés, deux principales alternatives se présentent : le recyclage et la revalorisation.  En ce qui concerne la règlementation française, la loi du 15 juillet 1975 détermine les grands principes d’élimination des déchets et de récupération des matériaux. Les industries et autres producteurs de déchets sont alors tenus d’assurer ou de faire assurer l’élimination ou la revalorisation de leurs déchets, sous peines de lourdes sanctions pénales. Cette loi est aussi à l’origine de la création de l’Agence Nationale pour la Récupération et l’Elimination des Déchets (anred). Loi de transition énergétique pour la croissance verte publiée au Journal Officiel en 2015 définit des objectifs ambitieux de réduction des déchets sur les dix années à venir. En 2020, de nouvelles règlementations concernant l’utilisation de matériaux biosourcés pour les consommables sont imposées aux entreprises, permettant de réduire les émissions de déchets banals.  A travers cet article, nous souhaitons vous faire découvrir et vous expliquer le fonctionnement des processus de recyclage et de revalorisation de déchets en industrie, ainsi que sur les avantages qu’elles présentent à la fois sur le plan économique que sur le plan écologique.

Figure 1 : Répartition des déchets français par secteur d’activité en 2018
Source : ADEME. « Déchets, Chiffres clés ». 2018. Consulté le 14 février 2021. https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/dechets_chiffres_cles_essentiel2018_010690.pdf

L’industrie est le secteur d’activité le plus émetteur de déchets en France en 2018 avec un score de 37% des déchets totaux

Le traitement industriel par recyclage :
Tout d’abord, il est important de différencier les ordures ménagères, (notamment les biodéchets ou ordures vertes, les ordures papiers, les pmc (matériaux plastique), les encombrants, etc.) des déchets industriels. Ces déchets sont compris dans trois familles distinctes de déchets industriels : les déchets inertes, les déchets banals non-dangereux et les déchets dangereux. Une fois avoir reconnu les trois types de résidus en lien avec le domaine industriel, il y a un certain processus à respecter. Ce dernier se déroule comme suit : dans un premier temps, les ordures sont soigneusement triées et filtrées, une séparation entre les débris triviaux et les débris dangereux est alors effectuée. Ensuite, un traitement spécifique a lieu en fonction du type de débris :


Les déchets inertes :
Ces derniers sont d’origine minérale et ne causent aucun dommage à l’environnement. Ce qui singularise ces éléments des autres débris est leur incapacité à se décomposer, à brûler, à produire des réactions à la fois physiques et chimiques, et à nuire à l’environnement ou à la santé humaine. Parmi elles, on cite : gravats, sable, béton, cailloux, briques, minéraux, etc. En raison de sa nature, ce type de déchets n’est pas recyclé, mais plutôt valorisé. Nous traiterons plus en détail de sa revalorisation dans la section suivante. Selon les directives européennes, les industries doivent encore baisser leurs volumes de résidus et le secteur de la construction doit assurer un tri plus exigeant et minime sur les chantiers, afin d’atteindre un taux de valorisation des matériaux fixé à 70 % des résidus de construction récupérés et ce avant l’année 2020.


Les déchets banals non-dangereux :
Comme leur nom l’indique, ces résidus ne présentent aucun risque pour la santé humaine. Possédant ressemblance aux ordures ménagères, ce type d’ordures est généralement constitué d’ordures de bureau (papier, mobilier, équipements électriques et électroniques), d’ordures organiques (biodéchets ou restes alimentaires provenant de l’industrie alimentaire et de la restauration) et d’ordures de production (bois, verre, ferraille ou autre débris métallique). Ces dernières sont déchiquetées, compactées et envoyées au centre de recyclage et de réutilisation correspondant. Il est intéressant de noter que l’industrie manufacturière a produit 11 millions de tonnes de déchets non dangereux en 2016.


Les déchets dangereux :
En raison de leur toxicité et de leur risque environnemental très élevé, les déchets industriels dangereux ont fait l’objet d’une réglementation en France et en Europe. Les dangers liés à une mauvaise gestion de ces derniers sont notamment l’érosion et la dégradation du sol (le rendant ainsi infertile), la déstabilisation et la perturbation des écosystèmes, ainsi que le renforcement de l’effet de serre. Ce sont pour l’essentiel des substances ou objets combustibles, explosifs, irritants, inflammables, contagieux ou encore à effets mutagènes. Entre autres, on parle d’acides, solvants, piles et batteries, métaux lourds, amiante, huiles usagées, etc. Ces ordures sont assez particulières et sont, une fois triées, prises en charge par des filières spécialisées. En France seulement, la production annuelle d’ordures dangereuses est évaluée à environ 7 millions de tonnes. Suite au processus de collecte et de tri, il est possible d’établir quels éléments seront éventuellement réutilisables.

Figure 2 : Les différents types de déchets industriels
Source : ACEVE PRO. « Professionnels du BTP & Paysage – Vendée – La Roche sur Yon (85) ». Consulté le 10 février 2021. http://www.acevepro.com/

Le traitement industriel par revalorisation :
Également connue sous le nom de valorisation, cette dernière consiste à réintégrer les objets et matériaux issus du recyclage. Selon la nature du déchet, elle peut prendre plusieurs formes.


La valorisation matière :
La valorisation matière se caractérise par l’utilisation des ordures comme substitut à d’autres matériaux (comme les matières premières secondaires). Un exemple concret est la valorisation biologique, qui désigne le mode de traitement des ordures organiques (restes alimentaires, ordures des industries alimentaires, ordures vertes, boues urbaines et industrielles, etc.). Elle peut être effectuée par deux méthodes principales : par compostage ou par méthanisation.


La valorisation énergétique :
Elle s’effectue en récupérant et en utilisant les différentes énergies libérées lors du traitement des ordures, qui peuvent prendre la forme de chaleur, de combustible ou de carburant et d’électricité. On peut notamment distinguer deux types de valorisation énergétique : la valorisation thermique par incinération et la valorisation du biogaz.

Figure 3 : Unité de valorisation énergétique par incinération
Source : « Notre Centre de Valorisation Énergétique | Siaved ». Consulté le 12 février 2021. https://www.siaved.fr/notre-centre-de-valorisation-energetique

Avant d’entamer cette opération, les ordures sont triées en fonction de leur capacité à être valorisées. Suite à notre sujet, la valorisation des résidus industriels, voici un bref résumé du déroulement du processus de récupération.


Les déchets inertes :
Compte tenu de leur poids et de leurs quantités considérables, les déchets inertes sont très difficiles à transporter vers les centres de traitement ou de transformation. Cependant, de nombreuses solutions existent pour les valoriser : ils peuvent soit être directement réutilisés dans le même chantier, remplissant ainsi la même fonction sans nécessiter de modifications. Ou bien, ils peuvent subir une transformation dans le même site, afin d’être réorientés vers une autre fin. À titre d’exemple, on peut citer le cas des gravats : une fois broyés, ils deviennent de petits granulés qui peuvent ensuite être utilisés dans la composition du béton, la sous-couche des routes ou des parkings, les remblais ou le terrassement, etc. On peut également mentionner le plâtre, un composant qui peut éventuellement être utilisé pour créer du ciment.


Les déchets banals non-dangereux :
Après le tri, la plupart des déchets industriels banals passent par la valorisation matière mentionnée précédemment : le plastique, le papier et le carton, ainsi que le verre sont transformés en matières premières secondaires. Pour éviter de recourir à des méthodes d’élimination nuisibles à l’environnement (comme l’incinération ou la mise en décharge) les autres résidus industriels ne pouvant pas être sujet de valorisation matière, sont transformés en csr, autrement dit en combustibles solides de récupération.


Les déchets dangereux :
En raison de leur nature, les déchets dangereuses ne suivent aucun processus standardisé, la valorisation prend plutôt différentes formes selon le type de résidus. En effet, les huiles usagées sont valorisées énergétiquement dans les cimenteries. Les solides souillées subissent également une valorisation énergétique. Quant aux piles et batteries, elles sont d’abord vidées de leur acide : ensuite, le plomb et le plastique sont séparés pour être réutilisés.


Le cas des déchets ultimes :
Dans certains process industriels ont peut retrouver des déchets ne pouvant être recycler ou valoriser, appelés déchets ultimes. Ces derniers ont perdu toute propriété physico-chimique et ne peuvent être réutilisés en l’état de la technologie actuelle de valorisation des déchets.
Parmi ces déchets on retrouve majoritairement les mâchefers issus de certaines combustions dans les fours industriels ou encore les déchets comportant des risques de radioactivité. De ce fait, ces déchets sont les seuls pouvant être stockés et enfouis dans des csdu (Centres de Stockage des Déchets Ultimes). Depuis juillet 2016, les entreprises, les commerces et les administrations sont soumis à un règlement appelé le tri à 5 flux, qui encourage une approche plus écologique par la réduction, le tri et la valorisation des divers déchets. En d’autres termes, ils sont tenus de trier 5 types de matériaux : papier/carton, plastique, verre, bois et métal. Au cours des dernières années, les petites comme les grandes entreprises ont intégré la politique de tri et de valorisation d’ordures et se sont davantage consacrées à cette cause écologique. En la plaçant au centre de leur activité et en persévérant sur le terrain, 17 millions de tonnes de matières premières recyclées ont été utilisées par les industries en 2014.

Figure 4 : Organisation multi-filières de la revalorisation des déchets industriels
Source : Veolia. « La solution multi-filières pour vos déchets ». Consulté le 11 février 2021. https://www.sede.veolia.com/fr/industriels/valoriser-vos-dechets/solution-multi-filieres-vos-dechets

Intérêts et bienfaits en termes d’écologie et d’économie :

Récupérer les résidus industriels et les réutiliser de manière à favoriser le développement et l’expansion des industries est incontestablement un avantage sans précédent. D’un point de vue environnemental, cela permet non seulement de maximiser les ressources naturelles, mais aussi de réduire l’exposition de l’environnement aux dommages et à la pollution. En termes économiques, cela fait place à une plus grande croissance des entreprises, avec des coûts réduits et des gains amplement accrus.


Avantages sur le plan écologique :
Un impact environnemental moins marqué :
Le premier avantage qui se démarque réellement, c’est que la valorisation produit inévitablement moins d’ordures, par conséquent elle a une empreinte écologique moins importante. Il en résulte automatiquement moins de résidus constituant des décharges, moins de polluants gazeux et moins d’émissions de gaz à effet de serre. En outre, la récupération et la réutilisation des sous-produits industriels permettent d’économiser des ressources très précieuses, qui se raréfient de jour en jour… Cet argument peut être étayé par quelques faits intéressants : le papier recyclé nécessite 2 à 5 fois moins d’eau pour être produit, près de 1200 kilos de CO2 sont évités pour chaque tonne de métaux ferreux recyclée, et près de 600 kilos de pétrole brut sont épargnés pour chaque tonne de matière plastique recyclée.
Préservation des écosystèmes et des espèces sauvages :
Les matériaux recyclés enlèvent tout intérêt à la récolte et à l’extraction des matières premières à partir de la nature et de ses constituants. Il en résulte une réduction des nuisances et des dommages causés à la faune et à la flore : moins de déforestation, moins de pollution de l’eau et de l’air, moins de menaces pour la biodiversité, etc.  La vie marine est également épargnée : le plastique recyclé sert à d’autres usages et ne se retrouve pas dans les mers et les rivières.

Figure 5 : Impact du recyclage sur l’effet de serre et la consommation d’énergie cumulée en France, par filière, en 2014
Source : ADEME. « Déchets, Chiffres clés ». 2018. Consulté le 14 février 2021.https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/dechets_chiffres_cles_essentiel2018_010690.pdf

On observe l’impact remarquable du recyclage sur la consommation d’énergie cumulée en France en 2014, surtout en ce qui concerne le recyclage des métaux et du papier et carton.

Avantages sur le plan socio-économique
Réduction des coûts d’élimination :
L’élimination des ordures et sous-produits commerciaux comporte des frais, mais leur récupération réduit drastiquement ces derniers et augmente le bénéfice financier. Ainsi, les entreprises et les commerces obtiennent directement des produits recyclés et économisent sur l’argent destiné à l’achat des matières premières. Un exemple approprié est le traitement du plastique ou du verre à travers l’investissement dans des machines de valorisation. Le matériau recyclé peut être utilisé à des buts productifs sans que l’industrie ne se procure du plastique vierge ou du verre, qui ont tendance à être bien plus coûteux.
Un chemin vers la pérennité :
En prenant le virage vert et en adaptant des politiques respectueuses de l’environnement, les entreprises se dirigent vers la durabilité. En effet, ils deviennent éligibles aux certifications écologiques comme l’écolabel, l’ISO 14001 et autres autocollants verts, ce qui à son tour contribue à étendre l’activité du business de ces entreprises par le biais de nouvelles opportunités et de nouvelles affaires. Les approches durables et l’engagement environnemental confèrent à ces entreprises une plus grande crédibilité, ce qui en fait des concurrents plus sérieux et attire davantage d’investisseurs, de partenaires commerciaux et de clients.
Création d’emplois et de métiers :
Ces process de recyclage et de revalorisation des ordures contribuent à la création d’emplois durables. Par exemple, la création d’emplois au sein des filières de valorisation, ainsi que d’emplois dans les secteurs de la collecte et du tri des déchets. Une étude réalisée par le ministère de l’économie sur la création d’emplois dans l’industrie de la réutilisation soutient que, par rapport à l’incinération, la valorisation a créé 4 fois plus de possibilités d’emploi, tandis que par rapport à la mise en décharge, elle a contribué à la création de 11 fois plus d’emplois, ce qui en fait un atout indéniable pour le secteur économique.

Figure 6 : Nombre d’emplois du secteur de traitement des déchets en France de 2008 à 2017 (en équivalent temps plein)
Source : Statista. « Emplois liés aux déchets France 2008-2017 ». Consulté le 13 février 2021. https://fr.statista.com/statistiques/576793/nombre-emplois-secteur-dechets-france/

Il y avait plus de 84.000 emplois dans le secteur du traitement des déchets en France en 2017.

Intégration d’une philosophie verte en accord avec l’environnement

Face à l’épuisement alarmant des ressources de la planète, l’adaptation d’une approche éco-responsable est désormais plus une question de préservation que de performance économique. Les industries sont amenées à faire la part des choses entre la cupidité et la préservation de l’environnement, car l’enjeu concerne l’avenir de générations entières.  Bien que la voie du progrès paraisse bien longue, de nombreuses entreprises se convertissent d’ores et déjà à une alternative plus verte, avec la promesse d’être plus soucieuses de la planète. Les firmes et sociétés écologiques sont actuellement en hausse, faisant de la valorisation et de la réutilisation des ordures une priorité absolue.

Figure 7 : Destination des déchets non dangereux des industries françaises en 2018
Source : ADEME. « Déchets, Chiffres clés ». 2018. Consulté le 14 février 2021. https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/dechets_chiffres_cles_essentiel2018_010690.pdf

On remarque que la valorisation concerne 91% de nos déchets industriels non dangereux.

Références

« 82 % des déchets banals sont triés dans l’industrie manufacturière – Insee Première – 1745 ». Consulté le 13 février 2021. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3972093.

Actu-Environnement. « Définition de Déchet industriel banal (DIB) ». Actu-environnement. Consulté le 11 février 2021. https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/dechet_industriel_banal_dib.php4.

Actu-Environnement. « Définition de Déchet Industriel Dangereux (DID) ». Actu-environnement. Consulté le 11 février 2021. https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/dechet_industriel_dangereux_did.php4.

ADEME. « Chiffres clés ». Consulté le 7 février 2021. https://www.ademe.fr/expertises/dechets/chiffres-cles-observation/chiffres-cles.

ADEME. « Expertises, Déchets, Passer à l’action, Valorisation de la matière ». Consulté le 10 février 2021. https://www.ademe.fr/expertises/dechets/passer-a-laction/valorisation-matiere.

ADEME. « Obligation Tri 5 flux ». Consulté le 11 février 2021. https://www.ademe.fr/obligation-tri-5-flux.

ACEVE PRO. « Professionnels du BTP & Paysage – Vendée – La Roche sur Yon (85) ». Consulté le 10 février 2021. http://www.acevepro.com/.

Askeet Blog. « Recyclage des déchets en entreprise : comment ça marche ? », 17 mars 2020. Consulté le 10 février 2021. https://blog.askeet.io/recyclage-des-dechets-en-entreprise-comment-ca-marche/.

Ceasy. « Le Tri 5 flux des déchets, la nouvelle réglementation ». AZ Environnement. Consulté le 12 février 2021. https://www.az-environnement.fr/le-tri-des-5-flux/.

« Economie circulaire, stratégie RSE… Les bénéfices du recyclage – PRAXY ». Consulté le 13 février 2021. https://www.praxy.fr/solutions-recyclage-valorisation/generalites-economie-circulaire/.

FranceEnvironnement. « Recyclage de déchets Industriels ». Consulté le 15 février 2021. https://www.franceenvironnement.com/sous-rubrique/recyclage-de-dechets-industriels.

Les cahiers du DD – outil complet. « Gestion des déchets industriels ». Consulté le 13 février 2021. http://les.cahiers-developpement-durable.be/outils/gestion-des-dechets-industriels/.

« Notre Centre de Valorisation Énergétique | Siaved ». Consulté le 12 février 2021. https://www.siaved.fr/notre-centre-de-valorisation-energetique.

« Recyclage des déchets industriels et développement durable ». Consulté le 15 février 2021. http://www.vedura.fr/environnement/dechets/recyclage-dechets-industriels.

« Recyclage et valorisation matière | FNADE, Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement ». Consulté le 11 février 2021. https://www.fnade.org/fr/produire-matieres-energie/recyclage-valorisation-matiere.

« Recyclage/Revalorisation ». Consulté le 12 février 2021. http://www.oree.org/recyclage-revalorisation.html.

Rédaction, La. « DID : que sont les déchets industriels dangereux ? » Geo.fr, 7 décembre 2018. Consulté le 11 février 2021. https://www.geo.fr/environnement/did-que-sont-les-dechets-industriels-dangereux-193767.

« Réinventer l’industrie du recyclage : comment intégrer les tensions qui pèsent sur le marché ? » Consulté le 12 février 2021. https://www.sia-partners.com/fr/actualites-et-publications/de-nos-experts/reinventer-lindustrie-du-recyclage-comment-integrer-les.

Servipac-Salazie. « Les différents types de déchets valorisables pour les entreprises ». Consulté le 12 février 2021. https://www.servipac-salazie.com/recyclage-dechets.

Statista. « Emplois liés aux déchets France 2008-2017 ». Consulté le 13 février 2021. https://fr.statista.com/statistiques/576793/nombre-emplois-secteur-dechets-france/.

Veolia. « La solution multi-filières pour vos déchets ». Consulté le 11 février 2021. https://www.sede.veolia.com/fr/industriels/valoriser-vos-dechets/solution-multi-filieres-vos-dechets.

[VIDEO] CSR, comment transformer nos déchets en combustible. Actu-environnement. Consulté le 15 février 2021. https://www.actu-environnement.com/ae/news/combustible-solide-recuperation-csr-cimenterie-recyclage-28612.php4.

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10 commentaires

  1. Les déchets sont présents partout sans que la plupart des gens ne le sache, l’article met bien en avant le fait que la préoccupation de ce problème majeur dans nos vies cachent bien des surprises à la fois positives (création d’emplois et enjeux économiques par exemple) et négatives (pollution démesurée, incompétence de l’homme parfois)

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  2. Les entreprises doivent prendre conscience des choses et votre article le montre bien ! Il faut changer les mentalités et surtout de ceux qui ont le pouvoir de décision des grosses entreprises polluantes

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  3. Cet article montre bien, à travers la valorisation des déchets, le lien entre l’aspect économique et écologique que doivent adopter les entreprises pour intégrer de plus en plus une démarche de RSE au seins de leurs stratégie, afin de stopper le phénomène de gaspillage des ressources.

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  4. Article très intéressant, la gestion des déchets et une problématique très importante dans le cadre d’une planète plus durable. La multiplication de types de déchets compliquent leur gestion. Je ne pensais pas qu’ils pourraient ya voir autant d’avantages économiques.

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  5. Le traitement des déchets est une contrainte très importante des entreprises. Mais il est vrai que cela peut aussi être valorisable par les entreprises grâce aux solutions que vous énoncées, il suffit de résoudre le problème par le bon côté.

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  6. Explication simple et précise d’un processus si complex.
    En effet comme déjà dit plus haut en commentaire, les déchets nous sont casiment invisibles a nos yeux de « pauvres consommateurs », nous consommons sans se rendre compte des engrenages qui fonctionnent en arrière plan.
    Valorisation, transformation, mais à quand la réduction ?

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  7. Je trouve qu’il est intéressant de mettre en lumière la problématique de la récupération des déchets si préoccupante pour les industries mais qui reste dans l’ombre aux yeux du monde extérieur. En effet, il est parfois difficile de sensibiliser les opérateurs au tri des déchets au sein même d’une entreprise alors qu’il a pourtant un fort impact financier et environnemental.

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  8. La gestion des déchets représente depuis de nombreuses années des défis à la fois technologiques et éthiques. Il est intéressant de mettre en avant la gestion du recyclage dans l’industrie qui est souvent mal perçue par l’opinion publique.

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